De Yasujiro OZU
(Otona no miru ehon : Umarete wa mitakeredo, Japon, 1932, 1h31, N&B)
Distributeur Carlotta Films (format DVD et 35 mm)
Pour tout public à partir de 8 ans
> accompagné en SOLO par Jean-Paul RAFFIT (guitare électrique)
ou en TRIO avec Isabelle BAGUR (flûte traversière), Jean-Paul RAFFIT (guitare électrique) & Eric VILLEVIERE (cor)
Ce ciné-concert figure au catalogue de L'ADRC, Agence pour le développement régional du cinéma.
«Les sceptiques, les ronchonneurs, ceux qui ne croient pas
que le cinéma c'est la vie, feraient bien d'aller voir Gosses
de Tokyo. On en sort avec le sentiment de n'avoir rien vu de
plus juste, de plus vrai, de plus proche et, en prime, de plus
amusant. Encore une preuve que le talent, le génie, ou tout
ce qu'on voudra, est d'abord l'expression d'un élan vital
qu'aucun obstacle n'arrête. Autre bonheur : la découverte
de l'humour ozuien. On rit des mimiques impayables, des
blagues et voire des répliques. »
Michel Mardore dans Le Nouvel Observateur (1980)
Synopsis : Une famille avec ses deux jeunes garçons s’installe dans la banlieue de Tokyo. Keljl et Ryochi sont menacés sur le chemin de l'école par d'autres gamins.
Leur père leur dit de ne pas se lalsser faire. Mals les deux frères découvrent sa docilité face à son patron...
Note d'intention/accompagnement musical : L’art d’Ozu, par sa profondeur et ses silences, induit une musique méditative et essentielle.
C’est cette voie exigeante et poétique qui guide les compositions et les improvisations du trio de L’Orchestre de Chambre d’Hôte.
Des mélodies qui se développent en douceur, croisent des sonorités primitives et traditionnelles pour tisser une partition équilibrée entre densité et minimalisme.
Gosses de Tokyo est le dernier film muet de Yasujiro Ozu, une comédie enchanteresse qui questionne les liens sociaux.
En fin observateur clairvoyant de la condition humaine, signe Icl une mervellleuse comédle néo-réallste, un film où les enfants donnent une leçon aux adultes
Les relations entre les gosses de la banlieue aisée de Tokyo sont mises en évidence et forment l’un des ressorts comiques du film.
Le cinéaste capte l’enfance dans son effervescence et souvent dans sa cruauté.
Grâce à sa technique originale qui consiste à filmer à hauteur d’enfant, le spectateur est plongé dans le quotidien de ces jeunes de la banlieue de Tokyo.
Ce ciné-concert a vu le jour le 7 octobre 2016 au Parc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège
avec le soutien du Conseil Départemental de l’Ariège, des Sites Touristiques Ariège, de la DRAC Occitanie, de la Région Occitanie et de la Sacem.
Coproduction : La Sauce du Casino.
Diffusé également au Cinéma Le Casino à Lavelanet (09), au Festival Image de Ville à la Cité du Livre à Aix en Provence et au Cinéma Le Gyptis à Marseille (13)…